Presse régionale


-      Est républicain, 30 juin 2022

-      Ouest France, 10 septembre 2020

-      Est républicain, 18 juin 2019

-      Grand Avignon, mai 2016

-      Midi Libre, 4 mai 2016

-      Midi Libre, 6 mai 2016

-      Pays d’Auge, 10 août 2012


L’univers de la peintre Nansky est constitué de quatre piliers. Les couleurs éclatantes, fille d’imprimeur oblige, la passion du vitrail, un amour pour les murs de pierres, véritables madeleines de Proust, et la joie d’obtenir les reflets dans l’eau.

À ce carré magique viennent se greffer les affres de l’actualité. Et elles ont été tonitruantes ces derniers mois au cours desquelles la peintre a donné naissance à ses îles colorées, thème de la nouvelle exposition proposée à la galerie Sophie Lévêque jusqu’au 23 juillet. Un archipel, comme des pensées qui se croisent, s’entrechoquent au gré des évènements. La guerre bien sûr, omniprésente. Un monde rude, glacé, que l’artiste qui aime faire rêver ne peut s’empêcher d’embellir, de rendre plus léger. Pour cela rien de tel qu’un bol d’air frais marin, qu’une balade en forêt enchantée. Une flânerie enfantine contée qui invite tantôt à une danse aquatique, tantôt à une plongée au cœur d’un récif corallien. Et même si la noirceur tente de nous cerner, toujours l’éclat triomphe, libérateur.

 

Richard Raspes

 

Est républicain, 30 juin 2022


[…] Nansky a accroché vingt toiles de tailles différentes. Des compositions abstraites, des lignes qui parfois se croisent, d’autres rectilignes. Cela ressemble à un relevé topographique aux couleurs douces, mais éclatantes. Souvent, l’artiste reproduit à l’acrylique, matériau dont elle use, la technique du vitrail, entourant de noir la forme choisie.

Mais, curiosité un peu cachée par la porte d’entrée, une toile de petite dimension, d’une facture différente, attrape le regard et c’est comme un coup-de-poing dans l’estomac, tant on ressent la barbarie, la mort. Cette toile, Nansky l’a réalisée après les  évènements tragiques survenus sur le territoire. Elle l’a nommée Attentats. Ses sentiments, son désespoir, elle les a jetés sur le support, et c’est comme un petit coin de Guernica de Picasso. Impressionnant, émouvant, il n’y a pas de mots pour exprimer le ressenti. […]

 

Nicole Guyon,

 

Midi-libre, 6 mai 2016